QUELLES HISTOIRE ! SE NAN JWÈT YO BATIZE JWIF .

QUELLE HISTOIRE ! SE NAN JWET YO BATIZE JWIF 

Mes cher(es) Collinois, Collinoises,

Beaucoup d’entre vous savent déjà d’où nous sommes partis, quel chemin parcouru et qui est à l’origine de cette belle et fameuse initiative : c’est bien Monsieur Jean-Jacques GUIRAND. L’histoire a commencé de la manière suivante : le 26 septembre 2015, Jacques a créé le groupe Whatsapp « Horizon Compas » pour parler de la musique haïtienne, mais les Collinois et les Collinoises avaient une telle envie de se parler, de se retrouver qu’ils se sont détournés de l’objectif réel pour lequel le groupe a été créé. Ayant constaté cela, Jacques décida alors de créer un autre groupe : « La Colline à l’écoute » dans lequel tout sujet était libre d’être abordé. Ce groupe est devenu un lieu de retrouvailles virtuelles où les Collinois et les Collinoises de tout horizon se défoulent, se déstressent et discutent de tout et de rien jusqu’au jour où Jacques y a lancé cette fameuse question : quels sont les projets pour la Colline de demain ? Vous et moi y avons répondu en formulant des propositions suivantes : 1- Vie urbaine : Construction ou amélioration décente de la route de la Colline (tronçon Carrefour la Colline Source Narbonne) 2- Santé : Voir quelle aide à apporter à l’hôpital Son Light ou le dispensaire de Boisrond 3- Vie sociale : Construction d’un marché digne à la Colline d’Aquin 4- Education : Agrandissement et aménagement de l’école nationale 5- Agriculture : Perforage des puits pour arrosage ou irrigation des terres 6- Politique : Faire en sorte que la Colline passe du statut de « section » à « commune » Le 22 novembre 2015, nous avons décidé de nous réunir et avons jugé à l’unanimité que parmi toutes ces choses dont la Colline a besoin, la route est une nécessité. Chers amis, cette belle histoire a donné naissance à un bébé que nous avons baptisé OCADH (Organisation des Collinois d’Aquin pour le développement en Haïti). Peu d’entre nous l’ont déjà adopté ; mais cela ne suffit pas parce que sa mère -La Colline- n’est pas en France, elle se trouve en Haïti. Pour que ce bébé puisse grandir il a besoin qu’on lui tienne la main, il lui faut des marraines, des parrains, et même des baby-sitters. Sans votre aide, sans votre solidarité, sans votre générosité et sans votre amour OCADH ne pourra pas subvenir à ses besoins. C’est la raison pour laquelle je vous invite tous à adhérer massivement à cette organisation.

Cher(es) Collinois, Collinoises nous mentirions si nous disions que nous allons changer Haïti. Mais je pense que ce qui nous paraît impossible à réaliser à l’échelle nationale peut être possible localement si nous restons unis et soudés. En formant une chaine de solidarité, nous pouvons surmonter tous les obstacles pour changer le visage de notre localité natale (la Colline). Car la Colline notre mère chérie, trop longtemps abandonnée, délaissée, méprisée et oubliée a plus que jamais besoin de ses filles et fils. Elle a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui : « Ne demandez pas ce que la Colline peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour la Colline ». Notre devise est : « l’union fait la force » en théorie, mais nous les Collinois ferons de notre mieux pour que cette devise devienne réalité pour changer le visage de notre mère la Colline. Pour finir, au nom d’OCADH, j’appelle toutes les organisations collinoises à l’unité : Je ne parle pas de fédérer mais rassembler et travailler ensemble tout en gardant chacune leur propre autonomie. OCADH est prête à travailler en étroite collaboration avec toutes les associations collinoises qui le souhaiteraient. Je pense que nous sommes trop dispersés ; car divisés nous sommes voués à l’échec, mais unis, nous pouvons déplacer les montagnes. Nous sommes moins efficaces en faisant bandes à part et cavaliers seuls et la mince chose que nous réalisons reste inaperçue. Nous devons être solidaires les uns les autres et faire en sorte que le projet de l’un soit celui de l’autre. Tout l’espoir de la Colline repose sur nous. Si nous ne faisons rien la Colline ne survivra pas et l’histoire nous condamnera. Cher (es) amis (es), Mettons-nous au travail pour le bien-être de la Colline. Qui sait ? En agissant ainsi, peut-être serons-nous une référence ou un modèle pour l’ensemble d’Haïti. Vive les Collinois, vive les Collinoises et vive la Colline !

 Pélissaint JOSEPH, Secrétaire d’OCADH